Collection verres et objets publicitaires de brasseries alsaciennes

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BENDORF

C'est quoi t'est Bendorf .

Je connaissais le village de Bendorf dans le Sundgau et maintenant c'est également le nom d'une bière .

Je vous mets une copie d'un article paru dans les DNA du 09/04 . Il me tarde de les goûter .

Benjamin Pastwa vient de lancer la Bendorf . Elle se décline en 3 façons et c'est vraiment une brasserie artisanale .

Évidemment, tout un chacun ne partagerait pas sa chambre avec des cuves de fermentation. Lui ne s?en offusque guère. Dans la petite maison qu?il occupe en colocation au c?ur de Neudorf, Benjamin Pastwa passe de (douces ?) nuits dans les effluves de houblon. « Ce n?est pas tant l?odeur qui est gênante que le bruit », explique-t-il, mimant le « blop, blop » de la bière en train de fermenter.

Encore la chambre n?est-elle que l?exemple le plus flagrant de la façon dont sa passion pour la chose brassicole a peu à peu colonisé la maison. Un moulin à malt -racheté d?occasion à un éleveur de moutons- trône sous un abri dans la cour avant, qui sert aussi à entreposer la bière en fin de fermentation, quand la cuve de brassage et les bacs de filtration sont installés dans la cour arrière.

300 litres par semaine

« J?ai commencé à faire de la bière chez moi il y a quatre ans », explique cet ?nologue de formation. « Depuis le départ, je suis attiré par la production et la possibilité de gérer l?ensemble de la chaîne », précise-t-il. Sans doute est-ce pour cela que ses expériences dans les grands domaines viticoles -en Corse, dans le Bordelais, la Vallée du Rhône, en Australie ou en Alsace- n?ont pas convaincu celui qui se voit plutôt comme un cuisinier soucieux de tout maîtriser, du choix des produits jusqu?au dressage de l?assiette.

C?est ce à quoi il aspire avec la « Bendorf », bière dont le nom ne doit rien au village éponyme, mais tout à la rencontre d?un prénom -Benjamin- avec un quartier -Neudorf. Même le logo et les étiquettes sont faits maison. Et en attendant le site internet, on peut prendre des nouvelles sur face book.

« Au départ, je faisais de la bière dans ma cuisine, comme ça, pour m?amuser, à côté de mon boulot. Et puis je l?ai fait goûter à des amis, qui ont plutôt apprécié, j?ai participé à quelques concours? Et finalement je me suis pris au jeu. »

Au point de produire aujourd?hui 300 litres par semaine. C?est beaucoup et peu à la fois. D?ici un bon mois, le temps de terminer les travaux -il a investi 30 000 ? dans le projet-, Benjamin Pastwa disposera de cuves en inox flambant neuves et d?un local commercial de 80m2 au 114, avenue Jean-Jaurès, et pourra monter « à 500, voire 600 litres hebdomadaires », estime-t-il.

Trois déclinaisons

De quoi satisfaire à la demande, qui va croissante depuis que la Bendorf est commercialisée dans quelques épiceries et bars strasbourgeois, notamment aux Savons d?Hélène, au Grincheux, au O?Brady?s ou au Molly Malone, pour n?en citer que quelques-uns.

La, ou plutôt « les » Bendorf, dans la mesure où Benjamin Pastwa en propose trois déclinaisons. La Kollane Lill ? « fleur jaune » en estonien, pays d?origine de sa compagne- est une blonde à la belle amertume et à la couleur légèrement orangée. La Miel Harmonie est brune ; s?y mêle le miel produit par son colocataire, apiculteur de son état. Quant à la Neudorf red ale, il s?agit d?une ambrée qui contient du malt. « J?aime les bières de caractère », résume Benjamin Pastwa.

Adepte de nouvelles expériences, il fait des essais en petites quantités, en changeant de houblon à chaque brassin, et essaie de proposer une nouvelle bière chaque mois. « La première était une bière au pinot noir, produite avec le raisin d?un ami viticulteur, ce qui lui a donné un petit goût fruité et acidulé ». La deuxième fleurait bon la cerise ; la troisième ? « une blonde peu amère avec pas mal de blé, sur du houblon très aromatique »- sortira ce printemps. D?autres sont à l?étude, élevées en barriques -de vin, voire de whisky- ou enrichies de fruits.

« Contrairement au vin, où beaucoup tient au terroir, à l?orientation de la parcelle et à l?année, avec la bière, on gère tous les maillons de la chaîne et on peut plus facilement se lâcher. Alors, je me fais plaisir », résume ce passionné. Et dans la bière, comme en cuisine, le plaisir de celui qui crée se transmet à celui qui déguste?

par Valérie Walch, publiée le 09/04/2013 à 05:00

BENDORF



13/04/2013
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