Collection verres et objets publicitaires de brasseries alsaciennes

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Brasserie Kronenbourg , the end

Qqqqquuuooooiiiiii me dîtes vous , Kronenbourg ne peut pas fermer ?

Si enfin à Cronenbourg .

Hé oui l'emplacement historique de la brasserie , à Cronenbourg , va définitivement fermer .

L'activité était déjà partie en 2000 . Il ne restait qu'un musée et un bureau d'étude .

Article de ce jour des D.N.A.

"170 salariés viennent de quitter le siège historique des Brasseries Kronenbourg pour rejoindre le site d?Obernai. A Cronenbourg, faubourg strasbourgeois, une page se tourne.

Le site de Cronenbourg est quasi désert. Pour un an encore, cinquante salariés occupent un bâtiment à l?écart de l?entrée principale : ils travaillent à la recherche et au développement. En 2014, ils rejoindront également le site d?Obernai, où le groupe Carlsberg ? propriétaire des Brasseries Kronenbourg ? est en train de construire un centre de recherche « européen ». Lorsque ces derniers salariés seront partis, l?entreprise compte bien vendre ce site. Bien entendu, son siège social changera d?adresse : exit Strasbourg, au profit d?Obernai.

Garder une trace physique du passé

Pour le faubourg de Cronenbourg, c?est la fin de 165 années d?histoire brassicole. Si la dynastie des brasseurs Hatt est née en 1664, au centre de Strasbourg, la brasserie s?est installée à Cronenbourg ? qui lui donnera son nom ? au milieu du XIXe siècle. C?est là qu?elle a connu son développement jusqu?en 1969. Cette année-là, Jérôme Hatt engagea la construction de l?unité de production d?Obernai. A l?époque, sa capacité s?élevait à 6,5 millions d?hectolitres.

Le déclin du site de Cronenbourg débuta dans les années 1990, alors que celui d?Obernai prenait de l?importance. En 2000, la production s?arrêta complètement à Strasbourg. Depuis, le personnel administratif demeurait sur place, avant d?emménager, voici deux semaines, dans un bâtiment flambant neuf, à côté du site de production.

Dans le faubourg strasbourgeois ne demeure plus que le souvenir de cette industrie brassicole qui l?a fait naître. Le musée des Brasseries Kronenbourg a, lui aussi, fermé ses portes à la fin de l?année 2012. Cependant, beaucoup d?habitants aimeraient garder une trace physique de ce passé.

Vendredi 1er mars. A partir de 10 h 30 aura lieu une vente aux enchères de mobilier, matériel de restauration et objets de la brasserie sur site (68, route d?Oberhausbergen à Strasbourg). Cette vente se fera au profit de la Fondation Kronenbourg qui soutient chaque année 50 projets associatifs dans les domaines de la culture, de la nature et de la solidarité. Attention, pour des raisons de sécurité, les places sont très limitées (150 personnes au maximum). Il est conseillé de consulter le catalogue de la vente, sur le site internet de la maison de ventes (www.audhuys.fr) et de ne se déplacer qu?en cas de réelle intention d?acquérir un lot. Il est également possible d?enchérir par téléphone (pour les lots importants) ou de faire des offres via le site internet du commissaire-priseur. Mobilier, matériel et objets seront visibles sur place le même jour, de 9 h à 10 h 30."

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L?année 2014 marquera donc la fin de 165 années d?histoire brassicole à Cronenbourg . « J?ai grandi à Cronenbourg, la brasserie cela fait partie de notre identité, il faudrait qu?on en garde quelque chose : un musée, par exemple, avec un magasin de vente de souvenirs à côté. Il paraît que des galeries sont creusées jusqu?à la Rotonde? on pourrait en faire quelque chose ! », avance Raymonde, une coiffeuse qui exerce à deux pas des Brasseries Kronenbourg. Françoise, sa cliente, est du même avis : « La brasserie, ça a toujours été notre symbole. En dehors, les gens nous taquinaient toujours en disant : « Vous, les Cronenbourgeois, vous avez la bière qui coule au robinet ! »

Les habitants du quartier n?ont jamais bénéficié de ce privilège, mais l?odeur de l?activité brassicole a longtemps imprégné leur faubourg. « Avec mes parents, nous habitions le quartier Saint-Antoine [au nord-ouest de la brasserie], quand on sentait houblon jusque chez nous, on savait qu?il allait pleuvoir », se souvient Véronique La Spesa, serveuse dans un café de Cronenbourg.

Paul, 72 ans, a des souvenirs plus concrets. Attablé face à une pression ? Kronenbourg même si « elle n?est plus aussi bonne qu?autrefois, sauf la 1664 » ? il se souvient de ses débuts dans l?entreprise. « On habitait juste en face. A 10 ans, je nettoyais les écuries de la brasserie pour aider mon papepa, qui était cocher là-bas. Plus tard, je suis entré comme ouvrier, comme mon frère, ça a duré 37 ans. » Ses meilleurs souvenirs ? « Les fêtes ! surtout celle de 1964, pour le 300e anniversaire. Il y avait un monde fou. Et puis aussi M. Jérôme Hatt, c?était un bon patron : il venait à Solex et serrait la main à tout le monde. »

«Quatorze robinets de bière, c?était merveilleux !»

Pour lui, « le symbole est foutu », mais il voudrait aussi que « le musée reste là ». « Il y avait un bar en marbre, avec quatorze robinets de bière, c?était merveilleux, il ne faut pas que cela disparaisse? »

Les habitants du faubourg se raccrochent à l?histoire : l?impact économique et social de la brasserie, ils ont tiré une croix dessus depuis longtemps. « Je suis arrivé à Cronenbourg en 1995, la brasserie produisait encore, on offrait des conditions commerciales spécifiques aux salariés. Mais c?était au millénaire dernier, ça n?a pas duré longtemps », remarque Francis Stevy, opticien.

Christian Zimmermann, boulanger-pâtissier sur la route de Mittelhausbergen, lui, faisait encore quelques affaires grâce à la brasserie. Jusqu?au 11 février dernier, cet artisan fournissait le pain pour la cantine («haut de gamme ») de Kronenbourg et les en-cas, pâtisseries et viennoiseries lors des réceptions.

Cependant, le départ récent du personnel administratif, « n?est pas une catastrophe pour son commerce ». Il est du même avis que de nombreux habitants du faubourg : Kronenbourg conforte son installation à Obernai, c?est déjà une bonne chose pour l?emploi local. Qu?une trace de son existence demeure à Cronenbourg serait un juste hommage rendu au faubourg."

Des objets sont mis en vente mais , pour moi collectionneur , rien d'intéressant .

KRO



24/02/2013
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