Le Houblon
En Alsace il existe encore des producteurs de houblon et la spécialité alsacienne est le strisselspalt .
C'est un houblon de qualité , pour les bières de qualité , qui donne son amertune à celle ci .
Ci-dessous extrait d'un article paru dans les Dernières Nouvelles d'Alsace .
" Le strisselspalt, cette variété emblématique de l'Alsace, risque de céder du terrain dans la région.Pour les producteurs de houblon alsaciens, l'éclaircie aura été de courte durée. Tout au plus deux ans. Juste le temps pour eux d'assainir leur situation financière après plusieurs exercices éprouvants pour leurs trésoreries. C'est donc avec les reins un peu plus solides qu'ils entament cette année, présentée mardi par Bernard Ingwiller, président l'Association des producteurs de houblon de France (AGPH) et de la Cophoudal (coopérative des producteurs de houblon d'Alsace), comme celle de tous les dangers. « Nous sommes plus inquiets que jamais, a-t-il expliqué lors de l'assemblée générale de l'AGPH. L'avenir du houblon alsacien est aujourd'hui très préoccupant ».
La campagne 2009 semble en effet nettement moins bien engagée que les deux précédentes. Le retournement risque même d'être brutal après une année 2007 marquée par une pénurie de houblon au niveau mondial qui avait fait flamber les prix et une récolte 2008 hors normes, tant en quantité qu'en qualité. De moins en moins de houblon dans la bière C'est précisément cette récolte prodigieuse qui est à l'origine de l'une des premières difficultés qu'ils vont devoir affronter. Car les rendements et la teneur des cônes en acides alpha (qui donnent au houblon son pouvoir amérisant) ont été exceptionnels quasiment partout dans le monde. En plus, « suite à la pénurie de houblon de 2007, près de 7 000 ha de nouvelles surfaces sont apparues en 2008 », a expliqué mardi Dorette Tuscherer, fondée de pouvoir de la Cophoudal. Résultat : aujourd'hui, déplore-t-elle, « le marché houblonnier est en surproduction ». D'autant que les besoins de l'industrie brassicole sont, eux, plutôt à la baisse. « Le houblonnage de la bière diminue d'année en année, explique la dirigeante. En 2007, il fallait 7 g d'acides alpha pour produire un hl de bière.
En 2009, les brasseurs n'en n'utiliseront plus que 4,2 g ». Ce sont eux qui constituent en fait la principale source de préoccupation des houblonniers alsaciens, qui cultivent en priorité du strisselspalt, une variété aromatique haut de gamme plutôt chère et à la teneur en alphas assez faible. Et pour cause : « Il est prévisible que les « big four », les quatre brasseries géantes Anheuser-Bush-InBev, SAB Miller, Heineken et Carlsberg -qui représentent à elles seules 45 % du marché de la bière et qui pénètrent endettées dans un marché en pleine récession- vont abandonner le segment premium pour ne produire que des bières de masse, ce qui se traduit par un abandon des houblons aromatiques au profit de houblons super-riches » en acides alpha et surtout moins chers, redoute Mme Tuscherer."
Odile Weiss des DNA "
Encore un peu de patrimoine qui risque de partir . Mais j'ai espoir qu'il ne disparaisse pas car il est de qualité et comme dit , pour des bières de qualité , faut des produits de qualité .
C'est un houblon de qualité , pour les bières de qualité , qui donne son amertune à celle ci .
Ci-dessous extrait d'un article paru dans les Dernières Nouvelles d'Alsace .
" Le strisselspalt, cette variété emblématique de l'Alsace, risque de céder du terrain dans la région.Pour les producteurs de houblon alsaciens, l'éclaircie aura été de courte durée. Tout au plus deux ans. Juste le temps pour eux d'assainir leur situation financière après plusieurs exercices éprouvants pour leurs trésoreries. C'est donc avec les reins un peu plus solides qu'ils entament cette année, présentée mardi par Bernard Ingwiller, président l'Association des producteurs de houblon de France (AGPH) et de la Cophoudal (coopérative des producteurs de houblon d'Alsace), comme celle de tous les dangers. « Nous sommes plus inquiets que jamais, a-t-il expliqué lors de l'assemblée générale de l'AGPH. L'avenir du houblon alsacien est aujourd'hui très préoccupant ».
La campagne 2009 semble en effet nettement moins bien engagée que les deux précédentes. Le retournement risque même d'être brutal après une année 2007 marquée par une pénurie de houblon au niveau mondial qui avait fait flamber les prix et une récolte 2008 hors normes, tant en quantité qu'en qualité. De moins en moins de houblon dans la bière C'est précisément cette récolte prodigieuse qui est à l'origine de l'une des premières difficultés qu'ils vont devoir affronter. Car les rendements et la teneur des cônes en acides alpha (qui donnent au houblon son pouvoir amérisant) ont été exceptionnels quasiment partout dans le monde. En plus, « suite à la pénurie de houblon de 2007, près de 7 000 ha de nouvelles surfaces sont apparues en 2008 », a expliqué mardi Dorette Tuscherer, fondée de pouvoir de la Cophoudal. Résultat : aujourd'hui, déplore-t-elle, « le marché houblonnier est en surproduction ». D'autant que les besoins de l'industrie brassicole sont, eux, plutôt à la baisse. « Le houblonnage de la bière diminue d'année en année, explique la dirigeante. En 2007, il fallait 7 g d'acides alpha pour produire un hl de bière.
En 2009, les brasseurs n'en n'utiliseront plus que 4,2 g ». Ce sont eux qui constituent en fait la principale source de préoccupation des houblonniers alsaciens, qui cultivent en priorité du strisselspalt, une variété aromatique haut de gamme plutôt chère et à la teneur en alphas assez faible. Et pour cause : « Il est prévisible que les « big four », les quatre brasseries géantes Anheuser-Bush-InBev, SAB Miller, Heineken et Carlsberg -qui représentent à elles seules 45 % du marché de la bière et qui pénètrent endettées dans un marché en pleine récession- vont abandonner le segment premium pour ne produire que des bières de masse, ce qui se traduit par un abandon des houblons aromatiques au profit de houblons super-riches » en acides alpha et surtout moins chers, redoute Mme Tuscherer."
Odile Weiss des DNA "
Encore un peu de patrimoine qui risque de partir . Mais j'ai espoir qu'il ne disparaisse pas car il est de qualité et comme dit , pour des bières de qualité , faut des produits de qualité .
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